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L’anxiété est utile, mais pas toujours

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L’anxiété est utile. Oui, c’est vrai.

Vous n’en avez peut-être pas toujours l’impression, mais l’anxiété est une alarme pour nous avertir que quelque chose ne va pas. Si nous courons un danger réel, l’anxiété est une réaction normale et saine.

L'anxiété ne devient problématique que si elle survient lorsqu’il n’y a pas de danger réel et immédiat et qu’elle persiste.

Bon nombre d’entre nous sont de plus en plus confrontés à ce sentiment, pour des raisons plutôt évidentes. Nous sommes constamment bombardés par les médias qui nous disent que quelque chose ne va pas et qu’il faudrait paniquer.

À ceci s’ajoute la pandémie de COVID-19 qui affecte le monde entier. Pourtant, ce n’est pas une menace pour la plupart des gens. Du moins, pas immédiatement, tout comme bon nombre des situations qui nous inquiètent à l’heure actuelle.

Sachez que si vous vivez de l’anxiété à ce sujet, ou pour d’autres éléments hors de votre contrôle, vous êtes en mesure d’agir.

1. Éloignez-vous pendant un certain temps

Limitez votre exposition aux actualités, tant pour la quantité de contenu que pour la qualité des sources. Il est peu probable que vous manquiez quelque chose d’important, ce n’est donc pas nécessaire de passer trop de temps à lire des articles répétitifs.

2. Méfiez-vous des nouvelles qui vous incitent à la panique!

Assurez-vous que les sources sont fiables et appuyées par des données scientifiques. Ce genre de nouvelles n’évolue généralement pas très rapidement. À moins d’être un travailleur de première ligne ou un premier répondant, vous n’êtes probablement pas exposé à un danger immédiat. Ne croyez pas ceux qui vous disent de paniquer!

3. Évitez les biais attentionnels

Une grande partie de nos inquiétudes sont liées au biais attentionnel; plus nous accordons d’attention à une situation, plus elle prend de l’ampleur. Par exemple, les épidémies de grippe et de pneumonie sont courantes, mais elles sont considérées comme normales. Nous ne sommes pas habitués à d’aussi grands risques et nous voulons être plus vigilants; toutefois, le niveau de risque n’est pas toujours proportionnel à la couverture médiatique.

4. Ne succombez pas à l’effet d’entraînement

Soyez conscient du phénomène de contagion sociale : les gens s’inspirent les uns des autres et ils ont tendance à se fier au jugement des autres pour évaluer l’importance d’une situation. Les réactions des gens autour de nous sont très puissantes et l’effet de groupe est normal.

5. Portez attention à vos réflexions

Soyez conscient de vos réflexions et de la mesure dans laquelle elles correspondent à la réalité, surtout à la réalité de votre famille et de votre cercle immédiat. Si vous craignez que les gens tombent malades ou que les nouvelles deviennent trop difficiles à gérer, rationalisez les choses en vous rappelant qu’aucun de vos proches n’est en danger immédiat.

Et si vous connaissez quelqu’un qui est malade, rappelez-vous que vous ne pouvez pas influencer l’issue de la situation. Vous pouvez contrôler votre réaction, en amenant la personne à l’hôpital ou en prenant soin d’elle, mais vous n’avez pas de contrôle sur le reste. Ayez des pensées réalistes par rapport aux gens que vous connaissez personnellement. Ne vous inquiétez pas pour tous les membres de votre entourage élargi.

6. Échappez au cercle vicieux

Trouvez des activités à faire qui sont agréables et qui ne vous font pas automatiquement penser à la COVID-19 ou à d’autres situations très anxiogènes. Si vous discutez avec des amis et que vous vous sentez dépassé, ne vous attardez pas aux nouvelles. Profitez de l’occasion pour parler de vos amis, de votre famille, de vos passe-temps et de tout ce dont vous auriez parlé en temps normal. Essayez de ne pas toujours ramener vos conversations vers ces sujets difficiles. Accordez-vous une pause.

7. Passez à l’action

Le plaisir est un bon antidote contre l’anxiété; lorsque vous vous sentez bien, vous n’êtes pas anxieux.

Bien sûr, le fait de s’inquiéter peut vous donner l’impression de faire quelque chose et donc produire un faux sentiment de bien-être. Mais rappelez-vous que la panique ne mène nulle part et qu’elle n’améliore pas la situation. Des réflexions calmes contribueront à prendre de meilleures décisions. Inutile de plonger dans un état de panique. Vous êtes mieux outillé pour prendre de bonnes décisions lorsque vous êtes calme.

8. Soyez honnête et trouvez de l’aide

C’est le moment idéal pour relancer des personnes avec qui vous n’avez pas parlé depuis un certain temps. Ou c’est peut-être le temps d’inaugurer votre club de lecture sur Zoom? Trouvez des ressources sur le Web pour obtenir du soutien ou des services thérapeutiques en ligne. Optez pour des activités qui vous réconfortent habituellement, regarder un bon film, par exemple.

Et si vous êtes à l’aise d’exprimer votre peur à quelqu’un, vous pouvez dire : « La situation est vraiment effrayante. Ça me rend anxieux. » Reconnaissez que ce qui se passe est effrayant et incertain, et qu’il est normal que la peur fluctue.

L'anxiété ne devient problématique que si elle survient lorsqu’il n’y a pas de danger réel et immédiat et qu’elle persiste.

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