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TSPT : qui en souffre et pourquoi?

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Si vous pensez au trouble de stress post-traumatique (TSPT), qu’est-ce qui vous vient en tête?

Il est probable que l’expression évoque des images dramatiques de premiers intervenants, comme des pompiers ou des ambulanciers pendant une tragédie. Ou peut-être pensez-vous à des soldats qui, après s’être retrouvés dans le chaos de la guerre, ne peuvent oublier l’ampleur du carnage dont ils ont été témoins.

Les guerres et les catastrophes sont certainement des événements traumatisants, mais elles ne constituent que la pointe de l’iceberg des causes de traumatisme. « Le traumatisme touche bien d’autres personnes que les premiers répondants et les soldats, précise Meredith Landy, Ph. D., psychologue clinicienne, thérapeute praticienne en TCC et chercheuse dans le domaine des traumatismes. En fait, 76 % des Canadiens vivront un événement traumatisant au cours de leur vie, et parmi ces derniers, un sur dix aura un TSPT. »

Si vous êtes surpris par ces statistiques, vous n’êtes pas seul. Le TSPT est une condition souvent mal comprise, qui mérite de faire l’objet de discussions ouvertes. Voici donc quelques faits intéressants que vous ignorez peut-être à propos du TSPT.

Fait : Traumatisme n’est pas toujours synonyme de drame
« La plupart des personnes qui souffrent du TSPT n’ont jamais vu la guerre. Elles ont simplement vécu un événement assez traumatisant pour déclencher le TSPT », explique Mme Landy. Il peut s’agir d’une agression sexuelle, du décès d’un être cher, de la vue d’une blessure grave ou d’un décès, ou d’un accident de voiture.

Fait : Le TSPT reste souvent non traité
Souvent, lorsqu’une personne vit un traumatisme, elle ne cherche aucune aide professionnelle pour différentes raisons : la honte, la culpabilité, le désespoir, l’horreur, ou même la stigmatisation associée aux maladies mentales comme le TSPT. Ces raisons peuvent constituer autant d’obstacles à un soutien crucial.

Fait : Éviter les déclencheurs n’est pas une solution viable à long terme
Lorsqu’une personne vit un traumatisme important, il n’est pas rare qu’elle vive sa vie de manière à éviter les souvenirs de ce traumatisme ou les déclencheurs. Cette façon de faire peut sembler sensée puisque l’évitement contribue à réduire le stress à court terme. Toutefois, à long terme, ce type d’évitement contribuera plutôt à alimenter le TSPT. « Il est également possible qu’une personne atteinte du TSPT fasse de grands efforts pour restructurer sa vie de manière à éviter les déclencheurs en tout temps, ajoute Mme Landy. Cette façon de faire peut entraîner une grave détérioration de la qualité de vie de la personne atteinte. »

Fait : La thérapie peut contribuer à soigner le TSPT
Il n’y a pas si longtemps, le TSPT était considéré comme incurable. Heureusement, beaucoup de choses ont changé et aujourd’hui, le TSPT est considéré comme l’une des affections les plus traitables. Plusieurs types de thérapies cognitivo-comportementales (TCC) se sont avérés efficaces sur le plan clinique pour réduire ou éliminer les symptômes du TSPT.

Il est important de faire savoir aux personnes qui souffrent du TSPT ou qui pourraient éventuellement en souffrir que des services comme les options de traitement de BEACON existent, qu’ils sont accessibles et abordables. Le TSPT se soigne. Ne souffrez pas en silence et ne tentez pas de l’ignorer. Vous pouvez surmonter le traumatisme.

Le TSPT est une condition souvent mal comprise, qui mérite de faire l’objet de discussions ouvertes.

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