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TSPT : Qui en est affecté et pourquoi

Rédigé par the MindBeacon team | 16 août 2019 19:14:28

Généralement, quand on pense au TSPT (ou trouble de stress post-traumatique), qu'est-ce qui nous vient en tête?

Il y a de fortes chances que ce terme évoque des images spectaculaires de premiers répondants ou de pompiers sur les lieux d'événements tragiques. Ou peut-être des soldats qui se retrouvent dans le chaos de la guerre et doivent composer avec l'immensité persistante du carnage auquel ils assistent.

Bien sûr, participer à des actions de guerre ou aux conséquences d'une catastrophe engendre sans nul doute des effets traumatisants, mais ce n'est que la partie visible de l'iceberg du traumatisme, pour ainsi dire. « À vrai dire, le traumatisme touche bien plus de gens que seuls les premiers répondants ou les pompiers, déclare la Dre Meredith Landy, psychologue clinique (pratique supervisée) et praticienne de TCC qui fait de la recherche sur le traumatisme. En fait, 76 % des Canadiens vivront un événement traumatisant quelconque au cours de leur vie; parmi ceux-ci, 1 sur 10 souffrira de TSPT. »

Si ces statistiques vous surprennent, vous n'êtes pas les seuls. Le TSPT est un trouble souvent mal compris – et il mérite qu'on en discute ouvertement. Ceci dit, voici quelques faits intéressants à propos du TSPT que vous ignorez peut-être.

 

Fait : Le traumatisme n'est pas toujours spectaculaire

« La plupart des gens qui souffrent de TSPT n'ont jamais participé à un combat; ils ont tout simplement vécu un événement suffisamment traumatisant pour déclencher le TSPT » indique Mme Landy. Parmi ces événements, notons les agressions sexuelles, le décès d'un être cher, être témoin d'une blessure grave ou d'un décès, ou se trouver dans un accident de voiture.

 

Fait : Le TSPT passe souvent inaperçu

Souvent, lorsque les gens se débattent dans des situations traumatisantes, ils ne pensent pas à rechercher une aide professionnelle pour un certain nombre de raisons. La honte, la culpabilité, le désespoir, l'horreur ou le stigma associé à la maladie mentale telle que le TSPT peuvent entraver le recours à un soutien crucial.

 

Fait : Éviter les facteurs déclenchant le TSPT n'est pas une solution à long terme

Face à un traumatisme important, il n'est pas surprenant de constater que la plupart des gens se démèneront souvent pour éviter de se retrouver dans des situations qui leur rappellent ou qui déclenchent le souvenir de ce traumatisme. Cela paraît être une bonne réaction, puisque l'évitement peut aider à réduire le stress à court terme. Cependant, à long terme, ce genre d'évitement va plutôt contribuer à maintenir le TSPT. « Cela signifie aussi que les gens aux prises avec le TSPT feront tout en leur pouvoir pour restructurer leur vie de manière à toujours éviter les déclencheurs, souligne Mme Landy. Et ça peut avoir un effet profondément négatif sur la qualité de vie. »

 

Fait : La thérapie cognitive-comportementale peut aider à traiter le TSPT

Il n'y a pas si longtemps, on pensait que le TSPT était incurable. Heureusement, les choses ont évolué et aujourd'hui on considère que le TSPT est l'une des affections les plus disposées au traitement. Plusieurs méthodes de TCC ont maintenant fait leurs preuves cliniquement pour réduire ou éliminer les symptômes liés au TSPT.  

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C'est important de faire savoir à ceux qui souffrent – ou qui pourraient en souffrir dans l'avenir – que BEACON offre des options de traitement qui leur sont accessibles et abordables. Lorsqu'il s'agit de trouver la résilience pour composer avec le TSPT, nous pouvons aider à lever les obstacles aux soins et assurer que tous les Canadiens peuvent trouver le soutien dont ils ont besoin.

Apprenez-en plus dès maintenant sur la façon dont BEACON peut aider dans les cas de TSPT.