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La nervosité vous assaille durant une présentation au travail? Vous souffrez peut-être d’anxiété de performance.

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L’estomac noué, une boule dans la gorge, les pensées qui s’emballent et la forte envie de prendre ses jambes à son cou : tous ces signes nous indiquent que notre corps et notre esprit se préparent pour un événement important. L’anticipation d’un événement décisif ou le fait d’être au cœur de cet événement peuvent nous donner l’impression d’être en danger. C’est pour ça qu’on réagit de cette manière – avec de la peur et de l’anxiété.

Il est courant de ressentir de la nervosité au travail. L’anxiété peut être exacerbée lorsqu’on vous demande de faire une présentation, qu’elle se déroule en personne ou en ligne, ou même dans un moment plutôt ordinaire comme manger votre lunch devant des collègues. Si la peur surgit lorsque vous vous préparez à faire quelque chose devant des gens, on appelle ça de « l’anxiété de performance ».

Ressentir de l’anxiété quand on doit occuper le devant de la scène, c’est l’un des aspects pénibles de l’expérience humaine. Mark Twain, auteur célèbre, a d’ailleurs dit : « Il n’y a que deux types d’orateurs dans le monde : les nerveux, et les menteurs. » Ce que Twain voulait dire, c’est qu’il faut s’attendre à ce que l’anxiété surgisse quand on se trouve devant une foule, que l’on connaisse ou non notre auditoire. En réalité, quand on observe des gens très habitués de performer devant un public – artistes musicaux, sportifs ou orateurs professionnels – il est fort probable que ces gens ressentent également de la nervosité. Ce qui distingue ces personnes, c’est la pratique, la capacité à se détendre et l’utilisation de certains outils qui leur permettent de s’adapter à la situation pour demeurer calmes.

Parfois, l’inconfort ressenti lorsque vous vous apprêtez à performer en public n’est qu’un peu de trac, une anxiété de performance ordinaire que bien des gens expérimentent. Mais si ce stress de performance est fréquent, intense ou débilitant, il peut s’agir d’un trouble d’anxiété sociale. Les personnes qui souffrent de ce trouble ont une peur disproportionnée d’être jugées et embarrassées, et cette peur est intense. Elles ont l’impression d’être scrutées à la loupe. Conséquemment, elles pourraient être tentées d’éviter toute situation sociale et toute performance. Si elles sont contraintes de participer à un moment social, elles pourraient le vivre avec un grand niveau de détresse. Cette détresse peut interférer avec leur vie quotidienne (par exemple, une sortie à l’épicerie), leurs relations et leur travail. Il faut toutefois se rappeler que le trouble d’anxiété sociale ne peut être diagnostiqué que par un professionnel agréé.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des moyens de mieux contrôler son trac avant une performance. En voici cinq :

    1. Prise de conscience. Reconnaissez votre anxiété et apprenez à la comprendre. Déterminez avec précision ce qui cause votre anxiété au travail.
   2. Exposition. Quand on s’expose graduellement à ce qui nous fait peur (dans notre tête ou dans la vraie vie), notre corps et notre esprit apprennent peu à peu qu’il n’est pas nécessaire de s’enfuir des sensations qui causent notre détresse. Notre ressenti a beau être désagréable, il n’est pas nécessairement synonyme de danger. Les choses pourraient se dérouler beaucoup mieux que vous ne l’imaginez.
  3. Apprenez et pratiquez l’autoapaisement. Il existe diverses méthodes fondées sur des données probantes pour calmer le système nerveux, comme la relaxation musculaire progressive et la respiration diaphragmatique.
  4. Analysez votre raisonnement. Faites le point sur la situation que vous anticipez et sur votre capacité à y faire face. Très souvent, l’anxiété vient du fait que l’on surestime la probabilité de vivre des conséquences négatives ou que l’on sous-estime notre capacité à les affronter. Se concentrer sur des informations négatives en ignorant les informations positives ou même neutres peut aussi être une cause. En bref, s’entraîner à équilibrer sa pensée peut aider à équilibrer son anxiété également.
  5. Cultivez l’autocompassion. Trop souvent, on se traite avec méchanceté lorsqu’on est anxieux. Imaginez ce que vous diriez à une personne qui vous est chère si elle se trouvait dans votre situation et essayez de faire preuve de la même compassion envers vous-même. Le cerveau réagit aux pensées, aux images et aux mots qu’on se dit. Ça peut donc être très utile d’être son propre supporteur, comme un coach chaleureux qui parle avec une voix rassurante.

Il existe d’autres types d’anxiété avec lesquels nous pouvons vous aider chez MindBeacon, mais nous avons constaté que l’anxiété de performance et l’anxiété sociale étaient parmi les plus répandues. Si vous vous trouvez aux prises avec l’un de ces problèmes, vous pouvez accéder à nos programmes en visitant notre Clinique virtuelle de thérapie en santé mentale. Si vous faites partie de notre programme de santé mentale en milieu de travail, veuillez consulter la page de votre employeur pour accéder aux services couverts par votre entreprise.

"L'anxiété de performance..."

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