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Pour en savoir plus sur la santé mentale des membres de la communauté LGBTQ2+

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Le mois de la Fierté, c’est plus qu’un moment pour célébrer : ça s’inscrit aussi dans un effort continu pour commémorer les victimes LGBTQ2+ de crimes haineux, pour honorer les jalons de la Fierté à travers l’histoire, et pour reconnaître les luttes auxquelles sont toujours confrontés de nombreux membres LGBTQ2+. En sachant tout ce qu’englobe la Fierté, on peut célébrer et soutenir cette communauté en commençant par reconnaître certains faits vécus par cette population et comment ces expériences influencent la santé mentale. Quand le mois de la Fierté prendra fin, notre travail pour soutenir la communauté LGBTQ2+, lui, se poursuivra. Voici certaines choses que nous devrions toutes et tous savoir en ce qui concerne la santé mentale de ce segment de la population :

Qu’est-ce que le stress minoritaire?
Le « stress minoritaire », c’est un type de stress qui affecte les groupes considérés comme minoritaires, incluant des minorités sexuelles et de genre, et qui contribue aux inégalités physiques et mentales vécues par ces personnes. Il s’accumule au fil du temps du fait d’expositions répétées à la stigmatisation et à la discrimination, et il est directement lié à un risque élevé de suicide. En plus de la stigmatisation et de la discrimination, les membres de la communauté LBGTQ2+ qui sont victimes de violence et de rejet de la part de leurs pairs, de leur famille, de leurs employeurs et de leurs collègues de travail subissent des répercussions négatives sur leur santé mentale. Au Canada, cet impact se manifeste par des taux plus élevés de dépression, d’anxiété, d’automutilation, de suicide et de toxicomanie au sein de la communauté LGBTQ2+ par rapport à la population générale, et par un risque deux fois plus élevé de souffrir d’un syndrome de stress post-traumatique (SSPT).

De quels signaux d’alarme de la santé mentale devrait-on être conscient.es?Les signes précurseurs de la détresse mentale, de la maladie ou du risque de suicide comprennent la perte d’intérêt pour des activités auparavant appréciées, des changements dans les habitudes de sommeil ou d’alimentation, la consommation de substances psychoactives, les déclarations de désespoir et une déconnexion de ses ami.es et de sa famille. Prendre contact avec un médecin et des spécialistes de la santé mentale reconnus pour offrir un espace bienveillant aux personnes LGBTQ2+ est un pas important vers le bien-être psychologique – que ce soit pour vous ou pour une personne qui vous est chère.

Que peut faire la communauté pour soutenir les personnes LGBTQ2+?
Considérant ces risques pour le bien-être psychologique, il faut savoir que l’acceptation de la famille et des pairs a une importance accrue chez les personnes LGBTQ2+. Les facteurs de protection de la santé mentale chez cette communauté semblent avoir été trop peu étudiés jusqu’à maintenant, mais certaines données démontrent que des relations fortes avec la famille et les ami.es peuvent diminuer la propension aux idées suicidaires. La conscience de soi et l’acceptation de soi sont également des facteurs importants au bien-être psychologique. C’est toutefois beaucoup plus difficile d’y parvenir pour les personnes qui ne se sentent pas validées par leur famille, par leurs ami.es ou par d’autres membres de la société. Par exemple, une étude menée à l’Université de Montréal en 2013 a démontré que les personnes qui avaient dévoilé leur identité LGBTQ2+ publiquement avaient des niveaux d’hormones de stress plus faibles et moins de symptômes d’anxiété et de dépression que celles qui vivaient dans le secret – à l’exception des gens qui avaient subi de l’intolérance en réponse à leur annonce.

L’intolérance s’exprime souvent par des microagressions, intentionnelles ou non – par exemple, en se trompant sur l’identité de genre d’une personne – ce qui accroît le sentiment d’isolement et d’anxiété des victimes. Être en mesure de s’identifier tout en se sentant en sécurité et pouvoir être désigné.e par les bons mots est une partie significative de l’acceptation de soi et du sentiment d’acceptation par les autres. L’acronyme LGBTQ2+ est en constante évolution et inclut les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers, bispirituelles, intersexes, asexuelles, pansexuelles, agenres, « gender queer », bigenres, de genre variant et pangenres. Chacun de ces termes peut représenter le mode d’expression identitaire d’une personne. En outre, l’utilisation correcte des pronoms qu’une personne souhaite qu’on utilise lorsqu’on s’adresse à elle lui permet d’affirmer en continu son identité et aide à combattre la discrimination.

Les personnes LGBTQ2+ et leurs alliés peuvent prendre des mesures personnelles et interpersonnelles pour lutter contre l’adversité qu’ils rencontrent et améliorer les facteurs qui protègent la santé mentale de cette communauté. Plusieurs choses peuvent contribuer à renforcer les systèmes de soutien et à réduire les risques pour la santé mentale.

Faire des efforts pour demeurer en contact avec sa famille et ses ami.es, se joindre à des associations gais-hétéros (pour les gens qui sont toujours à l’école) ou être mis en relation avec des gens par l’entremise de Pflag, un organisme canadien qui offre « un soutien familial local, pratique et émotionnel pour les personnes et leurs proches qui vivent des défis liés à l’identité sexuelle » – voilà plusieurs bons exemples d’actions qui peuvent être posées.

Nous sommes là pour les personnes LGBTQ2+, peu importe le moment ou l’endroit où elles ont besoin de nous. Si vous avez l’impression d’être aux prises avec des problèmes de santé mentale, demandez l’aide de nos experts.

Traduction libre de l'anglais.

"Le mois de la Fierté..."

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