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Comment gérer le stress d’une mise à pied

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Dr Khush Amaria, directrice clinique de la thérapie numérique BEACON, a récemment déclaré à Global News que la première étape de la gestion d’un stress inattendu est d’agir de manière proactive, en commençant simplement par en parler.

« Parlez aux personnes qui font partie de votre cercle de soutien, que ce soient des membres de votre famille, des amis ou, dans ce cas-ci, des collègues ou des membres de votre communauté, a affirmé Mme Amaria. Nous avons tous l’habitude d’obtenir le soutien de différentes personnes, mais il est très important que vous en parliez avec une personne avec qui vous êtes à l’aise. »

Selon elle, si un problème n’est pas abordé de front, il devient énorme et plus le temps passe. Plus l’impact négatif sur notre vie sera grand. Mme Amaria a indiqué que, si une personne est mise à pied, elle doit continuer de suivre sa routine au lieu de s’en défaire ou de chambouler sa vie.

L’emploi forge une grande partie de notre identité, souligne-t-elle, mais il faut nous rappeler que nous sommes aussi définis par autre chose.

De plus, une personne qui vient d’être mise à pied peut ressentir de la culpabilité. Il faut rappeler aux gens que, généralement, les mises à pied sont motivées par la situation économique; elles n’ont rien à voir avec les compétences ou la capacité des employés. Et c’est particulièrement vrai en ce moment.

Mme Amaria recommande aux membres de la famille ou aux proches d’une personne mise à pied d’être à l’affût des signes de détresse qu’elle pourrait présenter.

« Nous savons qu’une situation de stress déclenche toutes sortes de réactions chez la plupart des gens. Il y a de la tristesse, de la colère, du déni, et certains deviennent plus irritables ou s’isolent davantage », affirme-t-elle.

Les membres de la famille et les amis peuvent éveiller l’espoir chez la personne touchée.

« Ils ne peuvent peut-être pas l’aider à adopter une stratégie pratique de recherche d’emploi, mais ils peuvent l’encourager à parler de ce qu’elle ressent relativement à sa mise à pied », indique Mme Amaria.

 

L’emploi forge une grande partie de notre identité, souligne-t-elle, mais il faut nous rappeler que nous sommes aussi définis par autre chose.

 

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