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Comment tenir un journal

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Il y a quelques semaines, nous avons parlé de l’utilité de tenir un journal pour mieux comprendre comment on se sent, pourquoi on agit comme on le fait et quelles sont les raisons qui motivent nos actions. Un journal est un excellent outil d’autoréflexion et de conscience de soi.

Certaines personnes ont manifesté le souhait d’en savoir plus sur le processus et les éléments qu’un journal devrait contenir. Cette semaine, nous examinerons donc ce processus de plus près.

La tenue d’un journal est assez simple : trouvez un endroit tranquille et confortable, assurez-vous d’avoir un bloc de papier et un stylo, ou bien votre appareil électronique préféré, et posez-vous les questions ci-dessous.

Cognitif (mes pensées)
À quoi suis-je en train de penser? Quel est mon discours intérieur sur moi-même?

Affectif (mes sentiments)
Quels sont les sentiments que je ressens actuellement? Sur une échelle de 0 à 10, quelle est l’intensité de ces sentiments?

Comportemental (mes gestes)
Comment mes pensées et mes sentiments influencent-ils mes gestes? Qu’est-ce qui m’a aidé à faire face par le passé? Y a-t-il quelque chose que j’évite? Quels sont les gestes que les autres me voient faire?

Physique (mon bien-être)
Comment mon corps se sent-il? À quel endroit de mon corps se font sentir mes émotions?

Mais encore, comment s’y prendre concrètement? Par où commencer? Sur quoi mettre l’accent? Ci-dessous, nous vous proposons quelques exemples d’entrées d’un journal fictif.

Extrait d’un journal

Cognitif : À quoi suis-je en train de penser? Comment je me parle à moi-même?
Je trouve que je ne travaille pas assez fort. Je suis très exigeant envers moi-même et je m’en mets beaucoup sur les épaules.

Affectif : Quels sont les sentiments que je ressens actuellement? Sur une échelle de 0 à 10, quelle est l’intensité de ces sentiments?
Je me déçois (8/10) de gaspiller ainsi mon temps.

Physique : Comment mon corps se sent-il? À quel endroit de mon corps se font sentir mes émotions?
Mon corps est épuisé. Ma fatigue se ressent dans mes épaules et dans ma nuque. Mon rythme cardiaque est toujours élevé, surtout quand je dois me concentrer au travail.

Comportemental : Comment mes pensées et mes sentiments influencent-ils mes gestes? Qu’est-ce qui m’a aidé à gérer mes émotions par le passé? Y a-t-il quelque chose que j’évite? Quels sont les gestes que les autres me voient faire?
Je remarque que je me lève plus tard que je ne le devrais. Quand j’essaie de me détendre, de dormir ou de travailler, je m’active et je fais du ménage. J’évite le travail.

Une conclusion qui fait preuve de compassion, sans jugement
Sachez que la tenue d’un journal est un processus d’exploration, d’observation, de non-jugement et de compassion. Elle a pour but de résoudre des problèmes. Ainsi, une fois que vous aurez rempli tous les champs plus haut, cherchez à déterminer quelle serait la prochaine étape raisonnable. En voici quelques exemples :

Je vais essayer de m’enlever un peu de pression et de mieux prendre soin de moi. Je crois que ça me ferait du bien de reconnaître chacune de mes réalisations et d’établir des objectifs réalisables au quotidien. Je vais passer un peu moins de temps au lit et trouver d’autres moyens de me reposer au besoin. Je vais tenter de faire cela cette semaine et j’observerai mes progrès.

Un journal est un excellent outil d’autoréflexion et de conscience de soi.

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