Voici un exemple de la façon dont vos pensées, vos sentiments et vos comportements sont liés et de la façon dont vous pouvez provoquer vous-même de l’anxiété et de la peur en vous.
Imaginez qu’un bruit intense à l’extérieur de votre maison vous réveille au milieu de la nuit. (Événement)
On dirait que quelque chose bouge à l’extérieur… (Pensée)
Votre cœur commence à battre très fort, votre gorge se serre et vous commencez à vous inquiéter. (Sentiment)
Vous restez étendu dans votre lit, à l’écoute, en essayant de contrôler votre respiration. (Comportement)
Vous commencez à penser à ce que vous feriez si quelqu’un essayait de s’introduire dans la maison. (Pensée)
Vous devenez plus anxieux. (Sentiment) Vous prenez donc votre téléphone. (Comportement)
Téléphone en main, vous trouvez le courage de quitter votre lit et de regarder par la fenêtre. (Comportement)
Le vent a renversé une poubelle… ou vous avez peut-être eu la visite d’un raton laveur. (Pensée)
Vous comprenez que le pire ne s’est pas produit. Aucun intrus. Aucune menace. Je suis en sécurité. (Pensée)
Vous commencez à vous sentir moins anxieux. (Sentiment)
Vous retournez vous coucher et vous vous endormez. (Comportement)
Quand vous pensiez que le bruit avait été causé par un intrus, vous étiez terrifié. Lorsque vous vous êtes dit qu’il avait été causé par le vent ou un raton laveur, la peur a disparu et vous avez pu facilement retourner vous coucher.
Ce n’est donc pas l’événement qui a causé votre détresse, mais bien l’interprétation que vous en avez faite, le sens que vous lui avez donné et ce que vous vous êtes dit à vous-même.
