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Gérer sa colère pendant la COVID-19

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En ce moment, beaucoup de gens sont en colère. La perte d’emploi, les finances, la routine, l’isolement social, les soins aux enfants et la nouvelle normalité sont tout autant de sources de colère. Des choses qui étaient normales autrefois sont maintenant frustrantes; pensons notamment aux longues files d’attente à l’épicerie ou à une personne qui marche trop près de nous.

C’est correct d’être en colère – perdre des choses qui nous tiennent à cœur occasionne du stress. Ce qui n’est pas correct, c’est de déchaîner cette colère sur ceux qui nous entourent, et particulièrement sur les personnes qu’on aime le plus. Lisez la suite pour voir comment vous pouvez gérer votre colère ou aider quelqu’un à le faire.

La science de la colère
Comme l’explique Dr Andrew Gentile, psychologue clinicien de BEACON, la colère est liée à une distorsion de la pensée. En voici deux exemples classiques :

  • Tourner les choses en catastrophe ou exagérer les conséquences de la situation. Des pensées comme « Je ne travaillerai plus jamais » ou « Je ne pourrai plus jamais sortir sans m’inquiéter » en sont des exemples.

  • Se dire que l’on a absolument besoin que quelque chose arrive ou que l’on ne peut pas composer avec la situation. Exemple : « J’ai besoin que tout revienne à la normale maintenant ».

Lorsqu’on est en colère, le système limbique (qui contrôle nos émotions) l’emporte sur le cortex préfrontal (qui nous permet de planifier et de penser de manière rationnelle). Par conséquent, notre corps se met en « mode combat » alors que c’est du contraire dont on a besoin lorsqu’on est en colère. Prêtez attention à vos signes de colère (p. ex., pensées négatives, visage crispé) et pesez sur le frein avant que la situation dégénère.

Disons que votre partenaire vous dit quelque chose qui vous contrarie ou que quelqu’un coupe la file d’attente devant vous – faites un temps d’arrêt pour désamorcer la situation. Utilisez le mécanisme d’adaptation qui vous convient pour vous distancier de l’élément déclencheur (p. ex., respirer profondément, faire une courte marche).

Lorsque vous avez retrouvé votre calme, essayez de réfléchir au lieu de réagir émotionnellement. Concentrez-vous sur la source de votre colère, et non pas sur la personne qui vous a mis dans cet état. Par exemple, êtes-vous en colère contre votre partenaire parce que la vaisselle n’a pas été faite ou parce que vous avez besoin de plus d’aide à la maison? Est-ce la situation anxiogène actuelle qui vous fait sortir de vos gonds au moindre souci? En prenant du recul et en réfléchissant aux raisons de votre colère, vous pouvez éviter de la transposer sur quelqu’un d’autre et aborder le vrai problème de manière plus constructive.

Maîtriser sa colère avant qu’elle prenne le contrôle
Si vous constatez que votre colère s’intensifie, prenez les commandes. Faites une pause. Distanciez-vous de l’émotion qui vous habite. Essayez de réfléchir à l’origine et aux raisons de votre colère au lieu de la déchaîner sur la première personne venue. Vous renforcerez vos liens en exprimant vos émotions de manière saine, et c’est quelque chose dont nous avons tous besoin en ce moment.

 

En ce moment, beaucoup de gens sont en colère. La perte d’emploi, les finances, la routine, l’isolement social, les soins aux enfants et la nouvelle normalité sont tout autant de sources de colère.

 

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