<img height="1" width="1" style="display:none" src="https://www.facebook.com/tr?id=741292666218767&amp;ev=PageView&amp;noscript=1 https://www.facebook.com/tr?id=741292666218767&amp;ev=PageView&amp;noscript=1 ">
Retour à la page principale

Revoyez votre façon de penser!

Featured Image

Pourquoi ne pas prendre ce temps libre imposé pour apprendre à vous sentir mieux? Examinez vos craintes et vos inquiétudes – vous constaterez peut-être que vous en avez moins que vous ne le croyiez après tout. Lisez les conseils du jour pour vous sentir mieux.

Faites preuve de compassion

Les humains agissent parfois comme au temps de la préhistoire, sans aucun discernement. Certains se comportent encore plus comme des hommes des cavernes lorsqu’ils se sentent menacés ou anxieux.

Même lorsque tout va bien, les médias sociaux semblent exacerber l’anxiété, le jugement des autres et l’hostilité, et nous devons tous faire preuve de prudence à cet égard. Essayez de contrer toute incitation à la haine ou au jugement en faisant preuve de compassion, y compris de compassion pour vous-même. La recherche sur la compassion révèle que le fait d’être présent pour les autres et de leur faire du bien, même par de petits gestes, est excellent pour sa propre santé mentale. La compassion est donc une solution gagnante pour tous.

Témoignez votre gratitude et savourez le moment

Prenez le temps d’exprimer votre gratitude.

Même lorsque tout va bien, les gens ont un penchant pour la négativité. Nous avons tendance à nous concentrer sur le négatif plutôt que sur le positif, et les informations négatives nous touchent davantage que les informations positives.

Cela explique pourquoi, selon les principes de la thérapie conjugale, un couple a besoin de six interactions positives pour chaque interaction négative afin d’être heureux dans leur relation de couple.

La COVID-19 nous porte à nous concentrer sur le négatif. Il est donc plus important que jamais de faire un effort pour voir le côté positif de la vie. Ne vous en faites pas si vous avez de la difficulté à y arriver; c’est difficile pour presque tout le monde. Par contre, il vaut la peine d’essayer, car la recherche indique que la pratique régulière de la gratitude est bénéfique pour la santé mentale.

C’est bien d’être reconnaissant des « grandes réalisations »! Et c’est important. Cependant, selon la recherche, il est tout aussi bénéfique d’être reconnaissant des petites choses de la vie, comme un bon café chaud, un biscuit qui sort du four, de nouvelles chaussettes, votre chanson préférée ou le sourire d’un proche.

Au lieu de vous dire : « N’oublie pas de t’arrêter et d’apprécier la vie. » Dites-vous : « Prends le temps d’apprécier la vie et de savourer chaque instant. »

Acceptez vos émotions

Si la COVID-19 fait naître chez vous de la peur, de l’anxiété ou de légers symptômes de dépression, vous n’êtes pas seul. Tout le monde est affecté émotionnellement par la COVID-19.

Vivre de telles émotions est tout à fait normal et n’est pas un signe de faiblesse, de trouble ou de folie. Ces émotions sont une réponse naturelle à ce qui se passe actuellement autour de vous.

Nos émotions sont utiles. Elles nous informent et nous guident. Par exemple, l’anxiété peut nous motiver à bien nous préparer et à rester en sécurité.

Les émotions sont parfois bouleversantes, mais elles ne sont pas dangereuses. Exercez-vous à accepter vos émotions pour ce qu’elles sont – parce qu’elles sont normales – à les maîtriser, et à composer avec elles du mieux que vous le pouvez.

Vos difficultés seront plus grandes si vous craignez vos émotions et tentez de les éviter ou de les combattre. On ne peut pas échapper à ses émotions. Il faut donc les accepter et apprendre à vivre avec elles.

Identifiez vos craintes

Vous gagnerez à reconnaître avec exactitude ce que vous craignez. Bien que l’on doive accepter nos émotions, on veut également identifier ce qui nous fait peur afin de pouvoir en faire l’analyse et voir si on peut passer par-dessus. Si on doit vivre avec nos peurs, on le fera, mais on doit d’abord les défier.

Lorsqu’on est anxieux, on a l’impression qu’une tragédie se prépare ou qu’on est voués à l’échec. Quand la peur nous envahit de cette façon, c’est parfois difficile d’expliquer pourquoi. Si vous avez peur, mais que vous n’arrivez pas à mettre le doigt sur ce qui vous habite, vous avez un double problème.

Prenez donc le temps de réfléchir régulièrement à vos craintes. Si vous voyez venir une catastrophe ou un désastre, essayez de décrire exactement ce que vous craignez. Est-ce que vous pensez que vous allez être malade? Qu’un de vos proches ou vous-même succombera à la maladie? Que vous allez perdre votre emploi et n’arriverez jamais à en trouver un autre? Que vous allez perdre votre maison et votre partenaire? En mettant le doigt sur vos craintes, vous pouvez les examiner et les remettre en question.

Par exemple, si le pire scénario vous fait peur, quelle est la probabilité qu’il se concrétise? Quel est le scénario le plus optimiste? Qu’est-ce qui risque le plus de se produire? Si vous réussissez à décrire le pire scénario que vous craignez, vous pouvez aussi le défier. Si vous imaginez que le pire scénario se concrétise, imaginez également que vous réussirez à y faire face, même si vous croyez le contraire.

Revoyez votre façon de penser

Ce que vous pensez n’est pas nécessairement vrai, particulièrement si vous éprouvez de la colère ou de l’anxiété. Le principe de base de la thérapie cognitivo-comportementale est que les sentiments, les pensées et les comportements s’influencent mutuellement et que les pensées négatives, y compris la « catastrophisation », alimentent et exacerbent la peur et l’anxiété. Il est important de savoir que lorsqu’on est anxieux, nos pensées sont perturbées. Les pensées ne sont pas des faits. Vous devez apprendre à identifier vos pensées anxiogènes et à les traiter comme toute information présentée comme un « fait ». Cette pensée ou croyance repose-t-elle sur de l’information probante? Quelles preuves contredisent cette pensée ou croyance? Si cette pensée ou croyance est erronée, quelle autre pensée ou croyance semble être plus près de la réalité? Si vous vous exercez à répondre à ces questions, vous faites de la thérapie cognitive.

Rappelez-vous vos forces

Les gens ont une remarquable capacité d’adaptation et de résilience. Même si vous n’aviez jamais fait face à une crise comme celle de la COVID-19, vous avez probablement déjà traversé des périodes d’adversité par le passé.

Nous ne sommes pas tous des « survivants », mais la plupart d’entre nous ont déjà vécu des moments difficiles. Lorsque les temps sont durs, nous avons tendance à nous rabaisser énormément. Nous pouvons oublier les qualités, les talents et les forces qui nous sont propres et qui nous ont permis de nous adapter et de défier l’adversité par le passé.

Prenez le temps de revoir vos forces et rappelez-vous des moments difficiles où vous avez passé à travers. Allez-y! Parlez-vous comme si vous parliez à quelqu’un qui vous est cher.

Prenez des décisions fondées sur vos valeurs

Le meilleur objectif, bien qu’il s’agisse d’un projet à plus long terme, consiste à identifier quelles sont vos valeurs et à fonder vos décisions sur celles-ci. Cette force apporte de réels bienfaits. Pensez aux choses qui comptent vraiment pour vous. Si vous arrivez à les reconnaître, vous cesserez plus facilement de vous inquiéter de ce qui n’est pas important à vos yeux.

Gérez votre consommation de substances

En situation de stress, certains consomment de l’alcool, du cannabis ou d’autres substances pour fuir leurs émotions et gérer leur humeur. Aujourd’hui plus que jamais, il faut cesser de croire que les substances réduisent le stress, et vous devez contrôler votre consommation afin d’éviter les dérapages.

Pendant les premières semaines de la crise de COVID-19, vous étiez peut-être en mode « vacances » en tentant le mieux possible de digérer la situation. Cependant, la crise se prolonge, et il est maintenant important de favoriser ou de reprendre une consommation saine d’alcool, de cannabis et d’autres substances.

Pensez à revenir à vos habitudes normales d’avant la COVID-19 (p. ex., pas d’alcool la semaine ni avant 17 h).

Vos difficultés seront plus grandes si vous craignez vos émotions et tentez de les éviter ou de les combattre.

 

Retour à la page principale