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Trois conseils pour apprivoiser l’inquiétude

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Voici trois astuces pour vous aider à gérer vos inquiétudes :

1. Faites la distinction entre la recherche de solution et l’inquiétude
Quand vous vous inquiétez pour quelque chose, demandez-vous si vous êtes en train d’essayer de régler le problème ou seulement de vous faire du souci.

L’inquiétude et la recherche de solution se ressemblent parfois au départ, parce que l’inquiétude est liée à la gestion du risque, qui est la première étape de la recherche de solution. Il faut d’abord reconnaître qu’il existe un problème avant de s’y attaquer.

Les personnes qui s’inquiètent facilement seraient ainsi bloquées dès la première étape puisqu’elles s’interrogent sur les scénarios fictifs et des suppositions, au lieu de s’attarder à ce qui est.

La recherche de solution se distingue par l’impression d’être productif, de voir les résultats concrets de nos efforts et de ressentir moins d’anxiété. Pendant ce temps, l’inquiétude continue de tourner à vide. Elle n’est pas productive et augmente l’anxiété.

Il faut d’abord reconnaître que la première est utile et que la seconde vous fait perdre votre temps.

2. Éliminez les comportements sécurisants liés à l’inquiétude
Plus vous vérifiez, plus vous vous inquiétez. Le fait de regarder les nouvelles en continu vous donne peut-être l’impression d’avoir une prise sur la situation. Peut-être que vous en ressentez un soulagement instantané, mais cela renforcera surtout votre anxiété et votre besoin d’en savoir toujours plus.

Une bonne façon de diminuer l’anxiété et l’inquiétude est d’éviter de s’accrocher à des comportements sécurisants. Notamment, en regardant moins souvent les nouvelles. Au départ, vous aurez l’impression d’être encore plus anxieux, mais ça finira par passer.

Une autre façon de voir les choses est de vous dire que vous faites le choix de renforcer votre tolérance à l’incertitude.

3. Accordez-vous un moment d’inquiétude
Si votre inquiétude est omniprésente au point de devenir une compulsion, c’est-à-dire la répétition d’une même action pour empêcher un malheur de se produire, pourquoi ne pas la traiter comme une compulsion et la remettre à plus tard? Reporter le moment est l’une des méthodes cliniques les plus répandues et les plus efficaces pour traiter une compulsion.

Prévoyez un ou deux moments précis dans votre journée pour vivre votre inquiétude. Cinq minutes suffisent. Si vous sentez l’inquiétude monter en dehors de ces plages, dites-vous alors que ce n’est pas le bon moment. Dites-vous littéralement : « Je vais m’inquiéter pour ceci, mais pas maintenant. »

Vous pouvez même noter l’objet de votre inquiétude pour être certain de vous en souvenir au moment opportun. Et si vous l’oubliez lorsque le « moment inquiétude » arrive, c’est que ce n’était peut-être pas si grave après tout!

La recherche de solution se distingue par l’impression d’être productif, de voir les résultats concrets de nos efforts et de ressentir moins d’anxiété.

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