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Des stratégies saines en période d’incertitude

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Nous sommes quotidiennement bombardés de nouvelles difficiles qui font la une des journaux et des réseaux sociaux – pandémies, grèves, instabilité économique, conflits politiques et catastrophes naturelles, tous ces événements inquiétants vont inévitablement envahir nos pensées et même influencer nos comportements. Quelquefois, nous ne sommes même pas certains de savoir comment réagir.

Une chose est claire, toutefois : les mauvaises nouvelles peuvent avoir un effet affligeant sur nous alors que nous essayons d’assimiler ce qui se passe. Tout repose sur la manière dont nous gérons ce flot d’information et cette approche dictera l’impact sur notre santé mentale.

En période d’incertitude, notre esprit a tendance à élaborer les pires scénarios et on se retrouve facilement dérouté et impuissant face aux mauvaises nouvelles. Mais il existe des stratégies qu’on peut adopter pour préserver sa santé mentale. Ces conseils vous aideront à demeurer résilient face aux nouvelles affligeantes.

Limiter l’apport d’information
Il est tout à fait normal de se sentir un peu stressé quand on reçoit des mauvaises nouvelles – un événement tout nouveau, comme une pandémie, ne peut que nous rendre plus anxieux. Toutefois, si la quantité d’information et de nouvelles que nous assimilons a un impact négatif sur notre santé mentale, il vaut mieux se demander d’où sort cette information et si elle est vraiment nécessaire (comme une annonce officielle du gouvernement) par rapport à tout ce qui se passe autour.

Il est également important de connaître les sources des informations que nous lisons; essayez de limiter le temps que vous passez à lire toutes les nouvelles.

« Je déconseille fortement de lire chaque article ou chaque bulletin en quête de réponses ou de certitudes », prévient la Dr Katelyn Gomes, psychologue clinique au sein de MindBeacon. Le désir de s’informer est certainement légitime. Mais si l’information est trop abondante, on peut se sentir vite dépassé, créant ainsi un terrain favorable pour l’anxiété et la panique.

Bien sûr, certains préféreront aborder les choses sous un tout autre angle et ignorer tout bonnement la situation. Faire l’autruche n’est pas nécessairement une option saine; n’oubliez pas qu’il existe une relation continue entre les deux extrêmes : ignorer complètement le problème ou en faire une obsession, parce que vous être anxieux.

Théoriquement, il est préférable de trouver l’équilibre entre la constatation de l’incertitude du moment et le fait de travailler sur ces émotions, plutôt que d’alimenter l’anxiété par une surexposition.

Comprendre le biais de négativité et son fonctionnement
Si vous vous demandez pourquoi les mauvaises nouvelles semblent accaparer notre attention plus souvent que les nouvelles bonnes ou neutres, ce n’est pas parce que les mauvaises nouvelles sont plus abondantes, mais parce que notre cerveau y est en fait plus sensible : un phénomène appelé le biais de négativité.

Il est utile de remarquer comment l’anxiété nous conduit vers l’information négative. Lorsque vous vous sentez pris dans un biais de négativité, quand les choses négatives comme les mauvaises nouvelles ont un fort effet sur votre bien-être mental, essayez plutôt de vous concentrer sur des choses positives ou neutres.

« Si vous savez que vous êtes prédisposé à l’anxiété, vous serez mieux loti si vous savez reconnaître les tendances, ajoute Dr Gomes. C’est parfaitement normal de s’inquiéter, mais pas à outrance. »

Donner la priorité à des activités saines et apaisantes
Souvent, lorsque les nouvelles stressantes inondent notre quotidien au point d’affecter notre santé mentale, notre bien-être physique en pâtit. C’est dans ces conditions qu’on oublie la relation cruciale entre notre esprit et notre corps – et l’impact positif que la santé physique peut avoir sur le degré de stress. En effet, lorsque nous nous sentons submergés ou paniqués, nous ne prenons pas les meilleures décisions.

Dans cette optique, rien de tel que de s’adonner à une activité qui nous apaise quelque peu – méditer, faire du yoga, se promener. On aurait également tout intérêt à maintenir un style de vie sain en termes d’alimentation – lorsque le stress prend le relais, on a tendance à négliger l’exercice et l’alimentation saine.

Entretenir ses relations sociales
Aucun doute, nous sommes des êtres sociables. Et surtout en période de détresse, il est important d’entretenir les relations avec les amis, la famille et les collègues.

Les relations sociales contribuent à un style de vie sain et jouent un rôle prépondérant surtout lorsque vous vous sentez dépassés par les mauvaises nouvelles. Prenez pour exemple l’isolement et la distanciation sociale dans un contexte de pandémie virale. Voilà une bonne occasion de rester en contact avec les autres plutôt par Internet ou par téléphone, et utiliser ce temps pour parler de choses dont vous parleriez normalement, plutôt positives et neutres, plutôt que de ressasser ces problèmes qui entraînent du stress.

Les nouvelles alarmantes ne sont jamais faciles à vivre, surtout à une époque où l’information nous parvient si rapidement. On peut se sentir facilement dépassé ou anxieux, mais avec de la patience, du soutien et une prise de conscience, il est possible de préserver sa santé mentale. Nous nous sortons de moments difficiles grâce à notre résilience; ce qui compte est de savoir si nous en faisons assez pour renforcer cette résilience.

En période d’incertitude, notre esprit a tendance à élaborer les pires scénarios.

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