« La forme la plus élevée d’intelligence est la capacité d’observer sans évaluer. [traduction libre] »
– J. Krishnamurti
Avez-vous déjà discuté d’un problème avec quelqu’un qui ne tenait pas compte de vos sentiments et se contentait de vous proposer rapidement une solution?
Les obstacles à la communication sont des comportements ou des phrases qui empêchent l’autre de s’exprimer librement et à cœur ouvert. En plus de freiner la bonne communication, ils peuvent nuire ou faire échouer vos tentatives de rapprochement par la suite.
Voici quelques exemples courants d’obstacles à la communication :
Émettre des recommandations ou donner son avis
Le fait de donner son avis trop rapidement ou sans attendre que l’autre personne le demande peut interrompre l’émotion qu’elle est en train de vivre et laisser entendre que vous comprenez son problème mieux qu’elle : « Je crois que tu devrais... » ou « À ta place, je... »
Passer l’autre en interrogatoire
L’interrogatoire fait référence au fait d’accorder trop d’importance aux détails plutôt qu’à l’expérience exprimée dans son ensemble. Une compréhension intellectuelle du problème empêche de ressentir de l’empathie et coupe la connexion : « Comment est-ce arrivé exactement? »
Ramener la conversation vers soi
Le fait de ramener la conversation vers soi interrompt le fil de la discussion et déconcentre l’autre personne de ce qu’elle est en train d’exprimer : « Je comprends tellement ce que tu ressens, moi aussi je... »
Minimiser ou mépriser les propos de l’autre
Ce type de comportement peut altérer la relation en plus de supposer que la réaction de l’autre est inappropriée ou excessive : « Ce n’est pas aussi grave que tu le penses... » ou « Calme-toi, tout va s’arranger... »
Même s’il peut être difficile de se souvenir des obstacles à la communication pendant une conversation, vous pouvez améliorer vos compétences communicationnelles en vous exerçant de façon active et continue sur vous-même. Demandez-vous pourquoi vous dites les choses de telle ou telle façon et prenez conscience de la manière dont vos croyances influencent ce que vous regardez, écoutez, dites et faites.
Gardez à l’esprit que l’objectif n’est pas de mémoriser les bonnes choses à dire ou à faire, mais plutôt de développer les compétences requises pour amener l’autre à se confier à vous
