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Chassez le naturel… et il revient au galop!

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Si vous vous êtes déjà déjà dit : « J’ai essayé la pleine conscience, mais ça n’a pas fonctionné », c’est que vous essayiez probablement de la pratiquer sans acceptation. Sans cet ingrédient essentiel, l’exercice était probablement voué à l’échec dès le départ.

Permettez-moi de vous donner un exemple.

Je vous demande de ne pas penser à un ours blanc pendant les deux prochaines minutes. Vous pouvez penser à tout ce que vous voulez, sauf à un ours blanc. Aucun ours blanc. Ne pensez même pas à penser à un ours blanc…

Vous ne pouvez probablement pas y arriver.

Maintenant, si nous remplaçons cela par « ne pas tuer un ours blanc », la question incitative pourrait avoir des résultats plus utiles. (En supposant que vous avez accès à un pistolet, que vous soyez en présence d’un ours et que vous voulez le tuer.) Cela démontre qu’en matière de problèmes extérieurs, le fait d’être incité à ne pas adopter un comportement précis et d’essayer activement de ne pas le faire a un effet très efficace.

Nous nous heurtons à des difficultés lorsque nous tentons d’utiliser la même stratégie pour résoudre des problèmes intérieurs, comme des pensées ou des sentiments difficiles à gérer.

Par exemple, si nous remplaçons cet ours blanc par l’anxiété (ou toute autre pensée, sensation physique ou émotion désagréable), c’est comme essayer d’éteindre un feu avec de l’essence. Ainsi, plus vous essayez de ne pas ressentir d’anxiété et de ne pas vous en préoccuper, plus elle occupera vos pensées et minera votre vie.

Cet effet paradoxal explique pourquoi le fait d’utiliser la pleine conscience pour se sentir mieux peut s’avérer décevant. Mais n’oubliez pas que la pleine conscience n’est pas une question de se sentir MIEUX, mais plutôt de se SENTIR mieux.

Ne vous découragez pas et rappelez-vous que la pleine conscience est un moyen très efficace de se détendre et d’évacuer le stress. Toutefois, ces effets en sont le sous-produit et non l’objectif.

Si vous pensez que vous DEVEZ absolument vous sentir détendu, il est pratiquement certain que vous n’y arriverez pas. Par contre, si vous êtes vraiment prêt à accepter l’inconfort, vous serez en mesure de créer une oasis de tranquillité pour soulager cette partie de vous-même.

Les avantages de la pleine conscience sont accessibles à la plupart des gens moyennant quelques modifications de l’état d’esprit. Cependant, en reconnaissant l’existence de l’anxiété sans y résister – malgré notre réticence à l’accepter –, nous sommes forcés d’abandonner notre besoin de contrôle. Ce faisant, le « feu » de notre anxiété sera privé du carburant qui l’alimente et il s’éteindra de lui-même.

Le lâcher-prise peut être un concept très difficile à concevoir, surtout en ce qui concerne nos traumatismes les plus douloureux. Commencez donc par quelque chose de plus facile à gérer.

Essayez de pratiquer la pleine conscience en portant attention à une petite douleur ou à un léger inconfort physique. Remarquez comment votre corps réagit, se crispe et se raidit. Prenez également note de tout dialogue intérieur du type « je ne peux pas accepter... ».

Ensuite, essayez de laisser aller cette réactivité en libérant toute tension physique et en éloignant les pensées inutiles. Il suffit de vous rappeler que votre esprit vous « raconte une histoire » que vous ne pouvez pas gérer.

Avec la pratique et en en travaillant ce « muscle » de l’esprit avec de petits exercices, vous acquerrez progressivement les compétences nécessaires pour gérer les défis plus importants.

Le lâcher-prise peut être un concept très difficile à concevoir, surtout en ce qui concerne nos traumatismes les plus douloureux.

 

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